La Ville de Manosque va expérimenter l’extinction de l’éclairage public de minuit à 5h, à compter du 3 janvier. Cette sobriété sera appliquée à l’ensemble du territoire communal, à l’exception du centre-ville et des grands axes de circulation.
Le contexte actuel de tension sur la disponibilité et le coût de l’énergie impose à la Ville de Manosque, comme à ses voisines, de prendre des mesures fortes pour faire des économies d’énergie. La Ville s’apprête donc à tester l’extinction de l’éclairage public sur une partie de la nuit.
Dès le 3 janvier 2023, 75% des lampadaires du parc communal seront éteints de minuit à 5h du matin à différents endroits de Manosque, excepté le centre-ville et les grands axes de circulation.
Une mesure qui devrait permettre de baisser de façon conséquente la facture énergétique de DLVAgglo, compétente dans ce domaine, de réduire les émissions de CO² et de lutter contre la pollution lumineuse.
Il s’agit d’une expérimentation, c’est-à-dire que le dispositif mis en œuvre a vocation à évoluer en fonction des retours du terrain. Les impacts de cette mesure seront évalués de manière régulière afin d’en tirer le bilan avant une éventuelle pérennisation du dispositif.
Cette volonté de sobriété énergétique n’est pas nouvelle. Début novembre, la Ville de Manosque avait dévoilé son plan de sobriété et détaillé des mesures concrètes pour réduire sa consommation. Parmi elles, le remplacement des ampoules par des LED, tant dans les bâtiments communaux que sur les lampadaires publics, ou encore, l’isolation et l’équipement des écoles publiques, via un plan de rénovation énergétique à 12 millions d’euros.
« Cette expérimentation répond d’abord à la crise énergétique et à notre devoir d’exemplarité en tant que commune. La mesure permettra de réduire notre consommation inutile d’électricité, d’économiser plusieurs milliers d’euros sur les prochaines factures, et donc de préserver les finances de l’Agglomération et ses capacités d’investissement, tout en réduisant la pollution lumineuse qui nuit à la biodiversité et impacte la santé publique. »
Camille GALTIER, Maire de Manosque